In Gran Bretagna il numero dei cittadini non credenti ha superato quello dei "credenti", raggiungendo la percentuale del 53 %. Gli anglicani, religione maggioritaria, sono scesi al 15 per cento. Queste notizie, ovviamente, sono accuratamente censurate da TELE-RAI-VATICALIA, che ci propina quotidianamente ore di trasmissioni sulle pillole di saggezza di Papa Francesco, il neo-poverello che vive in stato di profonda indigenza e povertà in una grotta di Assisi, come il santo da cui ha attinto il nome. Questo il testo in francese tratto dall'UFAL - Union des FAmilles Laïques
Link:
http://www.ufal.org/laicite/laicite-breves/un-nombre-record-de-britanniques-sans-religion/
Enquête
« Attitudes sociales britanniques, religion et convictions » publiée le 4
septembre 2017 )
Les dernières
données sur l’appartenance religieuse de l’enquête « Attitudes sociales
britanniques » du Centre National des Enquêtes Sociales révèlent que la
proportion de personnes en Grande-Bretagne qui se décrivent comme n’ayant
aucune religion est à un niveau plus élevé que jamais.
Plus de la moitié
(53 %) du public britannique se décrit aujourd’hui comme n’ayant « aucune
religion », contre 48 % en 2015. La proportion de non-croyants a augmenté
progressivement depuis le début de l’enquête, en 1983, où elle s’élevait à 31
%.
Le déclin de
l’Église anglicane se poursuit
Le déclin de
l’appartenance religieuse frappe de façon particulièrement dure l’église
d’Angleterre. Seuls 15 % des Britanniques se considèrent anglicans, soit la
moitié du pourcentage de ceux qui disaient l’être en 2000.
La proportion de
personnes se présentant comme catholiques est restée relativement stable — de
l’ordre de 1 sur 10 — au cours des 30 dernières années. Environ 1 personne sur
20 (6 %) appartient à des religions non-chrétiennes.
Les jeunes
abandonnent la religion
La chute de
l’affiliation religieuse a été déterminée, au moins en partie, par les jeunes.
En 2016, sept sur dix (71 %) des 18-24 ans ont déclaré n’avoir aucune religion
contre 62 % en 2015.
Le déclin de
l’affiliation religieuse s’est produit dans toutes les tranches d’âge entre 2015
et 2016, mais chez les plus âgés, ceux qui n’ont pas de religion sont en
minorité. 4 personnes sur 10 des 65-74 ans disent ne pas avoir de religion,
pourcentage qui tombe à 27 % chez les plus de 75 ans.
S’agissant de
l’église d’Angleterre, les jeunes y sont particulièrement sous-représentés.
Seuls 3 % des 18-24 ans se sont décrits comme anglicans, contre 40 % des plus
de 75 ans.
Selon Roger
Harding, responsable des études d’opinion publique au Centre National des
Enquêtes Sociales :
« Cette
augmentation suit une tendance à long terme : nous sommes de plus en plus
nombreux à ne pas avoir de religion. Les différences selon l’âge sont très
claires et avec tant de jeunes sans religion, il est difficile d’envisager que
ce changement s’atténue à court terme. La chute des affiliés à l’église
d’Angleterre est la plus remarquable, mais ces chiffres devraient inciter tous
les dirigeants religieux à faire une pause pour réfléchir.
Nous savons de
l’enquête sur les Attitudes sociales britanniques que les croyants deviennent
plus libéraux en matière sociétale, sur les questions comme les relations
sexuelles entre personnes du même sexe et l’avortement. Vu la chute des
effectifs, certains responsables religieux pourraient se demander s’ils ne
devraient pas faire plus pour prendre la tête de l’adaptation de leur
communauté à l’évolution de la société. »
COMMENTAIRE : une
nouvelle qui réjouira les athées, attristera les croyants, mais laissera de
marbre les laïques.
La laïcité n’a
pas pour objet le déclin des croyances : celui-ci relève des processus
historiques et sociaux de la « sécularisation » (ne pas confondre). En
revanche, les laïques exigent que les incroyants et « non affiliés
religieusement » soient traités à égalité absolue avec les adeptes des divers
cultes. Ce n’est pas le cas en Grande-Bretagne, puisque la Reine y est le chef
de l’Église anglicane — à laquelle n’adhèrent que 15 % des habitants du royaume
! Le chiffre annoncé confirme toutes les enquêtes menées en Europe : en
moyenne, plus d’un citoyen sur deux se dit sans religion (avec des écarts : 75
% en Suède contre 40 % en Pologne).
Les tentatives des institutions européennes
(art. 17 C du Traité de Lisbonne), de la Cour de Justice et de la Cour
Européenne des Droits de l’Homme, visant à imposer la liberté de religion comme
devant l’emporter sur toutes les autres libertés sont donc, non seulement
contraires aux droits fondamentaux, mais en retard absolu sur l’évolution des
opinions publiques et des réalités sociales. Autrement dit : rétrogrades.
Nessun commento:
Posta un commento